Détails de l'oeuvre Voie Lactée et amas globulaires.
BULBE ET LES 4 BRAS SPIRAUX.
LE BULBE correspond à la région centrale et dense, son épaisseur est de 6000 années-lumière et son diamètre équatorial d'environ 15000 années-lumière. Elle est placée au cœur même de la ZOA (Zone of Avoidance), et elle est pratiquement inaccessible à l'observation dans le domaine visible en raison des poussières concentrées à proximité du plan du disque galactique. Elle est accessible à quelques longueurs d'ondes spécifiques infrarouge et domaine radio. En dépit de cela nous commençons à connaître la géographie des régions centrales sur une distance de trois ou quatre années-lumière où de nombreux arcs, filaments, nodules divers et rémanents de supernovae sont identifiables. Le centre galactique est caractérisé par une source radio intense nommée Sagittarius A le trou noir central de La Voie Lactée. Le mouvement de la matière autour de lui trahit la présence de ce gigantesque objet compact 4 millions de fois plus massif que le soleil. Le centre galactique abrite également deux des plus riches amas ouverts de La Voie Lactée, celui des Arches et celui du Quintuplet (non représentés).La barre et les bras spiraux : notre galaxie possède une barre et au moins quatre bras spiraux. La barre de La Voie Lactée prolonge le bulbe, sa partie principale pourrait ne pas dépasser un rayon de 3 kiloparsecs ou 10000 années-lumière du centre. La barre donnerait naissance à deux bras spiraux principaux : le Bras Interne de Norma ou Bras de la Règle et le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire Carène, qui la prolongerait à chacune de ces extrémités. A environ 20000 années-lumière du centre ces bras se scinderaient l'un pour donner naissance au Bras Intermédiaire ou Bras de l'Ecu-Croix, l'autre au Bras Externe de Persée.
Le Bras Interne de Norma ou Bras de La Règle : ce bras démarre directement à l'une des extrémités de la barre, celle qui est la plus proche du soleil, et se développe ensuite pour l'essentiel à l'opposé par rapport à nous du centre galactique.
Le Bras de l'Ecu-Croix ou Bras intermédiaire : ce bras dans lequel on distingue parfois deux segments, le Bras de l'Ecu et le Bras de La Croix, se déroule entre le bras interne et le bras spiral majeur, dont il pourrait être une longue émanation. On y aperçoit Oméga du Centaure.
Le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire-Carène : ce bras est le pendant du bras interne de Norma, il se détache de la barre à son extrémité opposée (la plus éloignée de nous) ; et passe dans le voisinage solaire dans les constellations de l'été boréal (hiver austral) : Sagittaire Scorpion Carène etc... En font partie des amas ouverts tels que M 11 et M 26, tout deux dans l'Ecu, ou encore des nébuleuses brillantes du Sagittaire, telles que Trifide et la Nébuleuse du Lagon, ou encore les beaux objets de La Carène (NGC 3372, NGC 3603, Les Pléiades Australes, etc...)
On distingue plusieurs segments à ce bras : le Bras du Sagittaire et le Bras de La Carène. Là on observe une étoile d'environ 100 fois la masse du soleil dans la constellation de La Carène au sein d'une nébuleuse : La Nébuleuse de La Carène. C'est l'une des étoiles parmi les plus massives et les plus lumineuses de la Galaxie, elle devrait exploser en supernova d'ici 100000 ans. Outre les Bras du Sagittaire et de La Carène, on peut également reconnaître un troisième bras au bord duquel se situe le Soleil, Le Bras Local.
Le Bras Local ou Eperon d'Orion : ce bras qui se développe dans le voisinage solaire, semble se détacher du Bras Majeur à environ 20000 années-lumière de nous, dans une direction qui pointe vers Le Cygne, l'Aigle et La Flèche. Il se déroule ensuite vers l'extérieur de la Galaxie, pour devenir le plus apparent en direction de La Constellation d'Orion, on parle aussi de Bras d'Orion. Ce bras placé pour nous à l'opposé du Bras Majeur, dessine pour l'essentiel le tracé de La Voie Lactée (dans l'hiver boréal ou l'été austral). En font partie La Nébuleuse d'Orion, mais aussi les étoiles brillantes de cette constellation, ainsi que celles du Petit Chien et du Grand Chien notamment.
Le Bras Externe de Persée : ce bras dont la partie la plus proche se situe à 6400 années-lumière de nous (d'après les mesures du VLBA décembre 2005) semble être le symétrique du Bras Intermédiaire, et joue par rapport au Bras Majeur un rôle analogue à celui joué par le Bras Intermédiaire par rapport au Bras Interne de Norma. Il se détache du Bras Majeur pratiquement à l'opposé du Soleil par rapport au centre galactique, poursuit son tracé entre le Bras Majeur et la partie externe du Bras de Norma, puis contourne l'extérieur de la Galaxie pour venir courir par rapport à nous, « derrière » le Bras Local. On citera parmi les objets facilement observables de ce bras : l'amas double de Persée, M 52 dans Cassiopée, et plus généralement la foule d'amas ouverts situés entre ces deux extrêmes.
LE BULBE correspond à la région centrale et dense, son épaisseur est de 6000 années-lumière et son diamètre équatorial d'environ 15000 années-lumière. Elle est placée au cœur même de la ZOA (Zone of Avoidance), et elle est pratiquement inaccessible à l'observation dans le domaine visible en raison des poussières concentrées à proximité du plan du disque galactique. Elle est accessible à quelques longueurs d'ondes spécifiques infrarouge et domaine radio. En dépit de cela nous commençons à connaître la géographie des régions centrales sur une distance de trois ou quatre années-lumière où de nombreux arcs, filaments, nodules divers et rémanents de supernovae sont identifiables. Le centre galactique est caractérisé par une source radio intense nommée Sagittarius A le trou noir central de La Voie Lactée. Le mouvement de la matière autour de lui trahit la présence de ce gigantesque objet compact 4 millions de fois plus massif que le soleil. Le centre galactique abrite également deux des plus riches amas ouverts de La Voie Lactée, celui des Arches et celui du Quintuplet (non représentés).La barre et les bras spiraux : notre galaxie possède une barre et au moins quatre bras spiraux. La barre de La Voie Lactée prolonge le bulbe, sa partie principale pourrait ne pas dépasser un rayon de 3 kiloparsecs ou 10000 années-lumière du centre. La barre donnerait naissance à deux bras spiraux principaux : le Bras Interne de Norma ou Bras de la Règle et le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire Carène, qui la prolongerait à chacune de ces extrémités. A environ 20000 années-lumière du centre ces bras se scinderaient l'un pour donner naissance au Bras Intermédiaire ou Bras de l'Ecu-Croix, l'autre au Bras Externe de Persée.
Le Bras Interne de Norma ou Bras de La Règle : ce bras démarre directement à l'une des extrémités de la barre, celle qui est la plus proche du soleil, et se développe ensuite pour l'essentiel à l'opposé par rapport à nous du centre galactique.
Le Bras de l'Ecu-Croix ou Bras intermédiaire : ce bras dans lequel on distingue parfois deux segments, le Bras de l'Ecu et le Bras de La Croix, se déroule entre le bras interne et le bras spiral majeur, dont il pourrait être une longue émanation. On y aperçoit Oméga du Centaure.
Le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire-Carène : ce bras est le pendant du bras interne de Norma, il se détache de la barre à son extrémité opposée (la plus éloignée de nous) ; et passe dans le voisinage solaire dans les constellations de l'été boréal (hiver austral) : Sagittaire Scorpion Carène etc... En font partie des amas ouverts tels que M 11 et M 26, tout deux dans l'Ecu, ou encore des nébuleuses brillantes du Sagittaire, telles que Trifide et la Nébuleuse du Lagon, ou encore les beaux objets de La Carène (NGC 3372, NGC 3603, Les Pléiades Australes, etc...)
On distingue plusieurs segments à ce bras : le Bras du Sagittaire et le Bras de La Carène. Là on observe une étoile d'environ 100 fois la masse du soleil dans la constellation de La Carène au sein d'une nébuleuse : La Nébuleuse de La Carène. C'est l'une des étoiles parmi les plus massives et les plus lumineuses de la Galaxie, elle devrait exploser en supernova d'ici 100000 ans. Outre les Bras du Sagittaire et de La Carène, on peut également reconnaître un troisième bras au bord duquel se situe le Soleil, Le Bras Local.
Le Bras Local ou Eperon d'Orion : ce bras qui se développe dans le voisinage solaire, semble se détacher du Bras Majeur à environ 20000 années-lumière de nous, dans une direction qui pointe vers Le Cygne, l'Aigle et La Flèche. Il se déroule ensuite vers l'extérieur de la Galaxie, pour devenir le plus apparent en direction de La Constellation d'Orion, on parle aussi de Bras d'Orion. Ce bras placé pour nous à l'opposé du Bras Majeur, dessine pour l'essentiel le tracé de La Voie Lactée (dans l'hiver boréal ou l'été austral). En font partie La Nébuleuse d'Orion, mais aussi les étoiles brillantes de cette constellation, ainsi que celles du Petit Chien et du Grand Chien notamment.
Le Bras Externe de Persée : ce bras dont la partie la plus proche se situe à 6400 années-lumière de nous (d'après les mesures du VLBA décembre 2005) semble être le symétrique du Bras Intermédiaire, et joue par rapport au Bras Majeur un rôle analogue à celui joué par le Bras Intermédiaire par rapport au Bras Interne de Norma. Il se détache du Bras Majeur pratiquement à l'opposé du Soleil par rapport au centre galactique, poursuit son tracé entre le Bras Majeur et la partie externe du Bras de Norma, puis contourne l'extérieur de la Galaxie pour venir courir par rapport à nous, « derrière » le Bras Local. On citera parmi les objets facilement observables de ce bras : l'amas double de Persée, M 52 dans Cassiopée, et plus généralement la foule d'amas ouverts situés entre ces deux extrêmes.
DETAIL BRAS DU SAGITTAIRE ET BRAS D'ORION
Le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire-Carène : ce bras est le pendant du bras interne de Norma, il se détache de la barre à son extrémité opposée (la plus éloignée de nous) ; et passe dans le voisinage solaire dans les constellations de l'été boréal (hiver austral) : Sagittaire Scorpion Carène etc... En font partie des amas ouverts tels que M 11 et M 26, tout deux dans l'Ecu, ou encore des nébuleuses brillantes du Sagittaire, telles que Trifide et la Nébuleuse du Lagon, ou encore les beaux objets de La Carène (NGC 3372, NGC 3603, Les Pléiades Australes, etc...)
On distingue plusieurs segments à ce bras : le Bras du Sagittaire et le Bras de La Carène. Là on observe une étoile d'environ 100 fois la masse du soleil dans la constellation de La Carène au sein d'une nébuleuse : La Nébuleuse de La Carène. C'est l'une des étoiles parmi les plus massives et les plus lumineuses de la Galaxie, elle devrait exploser en supernova d'ici 100000 ans. Outre les Bras du Sagittaire et de La Carène, on peut également reconnaître un troisième bras au bord duquel se situe le Soleil, Le Bras Local.
Le Bras Local ou Eperon d'Orion : ce bras qui se développe dans le voisinage solaire, semble se détacher du Bras Majeur à environ 20000 années-lumière de nous, dans une direction qui pointe vers Le Cygne, l'Aigle et La Flèche. Il se déroule ensuite vers l'extérieur de la Galaxie, pour devenir le plus apparent en direction de La Constellation d'Orion, on parle aussi de Bras d'Orion. Ce bras placé pour nous à l'opposé du Bras Majeur, dessine pour l'essentiel le tracé de La Voie Lactée (dans l'hiver boréal ou l'été austral). En font partie La Nébuleuse d'Orion, mais aussi les étoiles brillantes de cette constellation, ainsi que celles du Petit Chien et du Grand Chien notamment.
Le Bras Spiral Majeur ou Bras du Sagittaire-Carène : ce bras est le pendant du bras interne de Norma, il se détache de la barre à son extrémité opposée (la plus éloignée de nous) ; et passe dans le voisinage solaire dans les constellations de l'été boréal (hiver austral) : Sagittaire Scorpion Carène etc... En font partie des amas ouverts tels que M 11 et M 26, tout deux dans l'Ecu, ou encore des nébuleuses brillantes du Sagittaire, telles que Trifide et la Nébuleuse du Lagon, ou encore les beaux objets de La Carène (NGC 3372, NGC 3603, Les Pléiades Australes, etc...)
On distingue plusieurs segments à ce bras : le Bras du Sagittaire et le Bras de La Carène. Là on observe une étoile d'environ 100 fois la masse du soleil dans la constellation de La Carène au sein d'une nébuleuse : La Nébuleuse de La Carène. C'est l'une des étoiles parmi les plus massives et les plus lumineuses de la Galaxie, elle devrait exploser en supernova d'ici 100000 ans. Outre les Bras du Sagittaire et de La Carène, on peut également reconnaître un troisième bras au bord duquel se situe le Soleil, Le Bras Local.
Le Bras Local ou Eperon d'Orion : ce bras qui se développe dans le voisinage solaire, semble se détacher du Bras Majeur à environ 20000 années-lumière de nous, dans une direction qui pointe vers Le Cygne, l'Aigle et La Flèche. Il se déroule ensuite vers l'extérieur de la Galaxie, pour devenir le plus apparent en direction de La Constellation d'Orion, on parle aussi de Bras d'Orion. Ce bras placé pour nous à l'opposé du Bras Majeur, dessine pour l'essentiel le tracé de La Voie Lactée (dans l'hiver boréal ou l'été austral). En font partie La Nébuleuse d'Orion, mais aussi les étoiles brillantes de cette constellation, ainsi que celles du Petit Chien et du Grand Chien notamment.
GALAXIE NAINE DU SAGITTAIRE AMAS GLOBULAIRES ET DISQUE GALACTIQUELa Galaxie Naine du Sagittaire est une galaxie satellite de La Voie Lactée. Son diamètre est d'environ 10000 années-lumière, elle se trouve actuellement à 80000 années-lumière de la Terre et voyage sur une orbite polaire à environ 50000 années-lumière du centre de La Voie Lactée. Elle est également dénommée par l'abréviation SagDEG (Sagittarius Dwarf Elliptical Galaxy) et il ne faut pas la confondre avec la galaxie naine irrégulière du Sagittaire, abrégé SagDIG ( Sagittarius Dwarf Irregular Galaxy). Découverte en 1994 par Rodrigo Ibata, M. Irwin et G. Gilmore, elle se situe à l'opposé du système solaire par rapport au centre galactique et elle est très difficile à observer bien qu'elle couvre une large région du ciel. Elle est composée principalement d'étoiles de population II, vieilles et pauvres en métaux.
http://www.obspm.fr/la-galaxie-naine-du-sagittaire-est-elle-un-débris;html
La ligne de visée vers l'extension nord de Sgr croise le disque et le bulbe de notre propre galaxie avant d'atteindre la galaxie satellite, on a détecté une quantité considérable d'étoiles variables RR Lyrae : la théorie d'évolution stellaire indique que l'âge des RR Lyrae est de plus de 10 milliards d'années et la similitude avec Le Grand Nuage de Magellan (LMC) ressort fortement. La similitude entre Sgr et le LMC ne se limite pas aux étoiles RR Lyrae, mais a également été observée sur des étoiles carbonées ou de la branche des géantes rouges. Sgr pourrait être un débris provenant du LMC après une collision, mais ce scénario pose déjà d'autres questions : quand la collision s'est-elle produite ? Qu'est-il arrivé au gaz ? Comment les plans orbitaux de Sgr et du LMC peuvent-ils apparaître perpendiculaires entre eux ?
D'autre part plusieurs amas globulaires capturés par La Voie Lactée semblent avoir été arrachés à La Naine du Sagittaire et entre autre M 54 ainsi qu'un autre objet Oméga Centauri qui semble correspondre à la partie centrale d'une galaxie capturée et dépouillée de son disque.
LES AMAS GLOBULAIRES : les amas globulaires sont des groupes très serrés d'étoiles concentrées dans un espace sensiblement sphérique de 50 à 300 années-lumière, et présentant une surdensité marquée dans leur région centrale. Ils peuvent contenir plusieurs dizaines, plusieurs milliers, voire plusieurs millions d'objets. On connaît actuellement plus de 150 amas globulaires dans notre Galaxie, la moitié étant situés dans les directions des constellations du Sagittaire d'Ophiuchus et du Scorpion. Sur l'oeuvre on aperçoit à droite M4 ainsi qu'Oméga du Centaure, au centre M13 ou l'amas d'Hercule et à gauche d'autres amas ainsi que M54 complètement à gauche dans la galaxie naine du Sagittaire. Disséminés dans le halo, ils circulent selon des orbites très allongées, qui les portent à environ 300 000 années-lumière du centre galactique puis les ramènent dans les régions centrales de La Voie Lactée (Sagittaire et constellations voisines). Le parcours des amas globulaires autour de la galaxie les oblige à traverser périodiquement le plan galactique, il s'ensuit de fortes perturbations gravitationnelles pour leurs étoiles. A chaque traversée du disque un amas globulaire perd donc progressivement de ses étoiles, et après des centaines de révolutions les amas globulaires sont beaucoup plus pauvres en étoiles qu'il ne l'étaient au moment de leur formation. Les étoiles les ayant quittés sont ensuite dispersées dans le halo, et parmi elles beaucoup d'étoiles âgées sont placées sur le trajet des amas globulaires, on trouve par exemple des courants associés à la Naine du Sagittaire ainsi qu'à la Naine du Grand Chien. Il existe également de nombreux autres amas globulaires dans le halo de galaxies voisines telles M31 et M33.
LE DISQUE est une structure très plate qui concentre la plupart des étoiles jeunes de la galaxie. Il ne suit pas exactement le plan équatorial de la galaxie, cette inflexion appelée « warp » est expliquée par les effets de marée de galaxies proches telles Les Nuages de Magellan.
La structure verticale est composée du disque fin et du disque épais. Le disque fin qui est le plus proche du plan équatorial de la Galaxie est d'environ 1500 à 2000 années-lumière d'épaisseur (sur l'oeuvre en bas à gauche). C'est là que se concentre l'immense majorité d'étoiles jeunes en amas ouverts, ainsi que les nuages moléculaires géants mais cette fois sur seulement 100 à 200 années-lumière d'épaisseur.
http://www.obspm.fr/la-galaxie-naine-du-sagittaire-est-elle-un-débris;html
La ligne de visée vers l'extension nord de Sgr croise le disque et le bulbe de notre propre galaxie avant d'atteindre la galaxie satellite, on a détecté une quantité considérable d'étoiles variables RR Lyrae : la théorie d'évolution stellaire indique que l'âge des RR Lyrae est de plus de 10 milliards d'années et la similitude avec Le Grand Nuage de Magellan (LMC) ressort fortement. La similitude entre Sgr et le LMC ne se limite pas aux étoiles RR Lyrae, mais a également été observée sur des étoiles carbonées ou de la branche des géantes rouges. Sgr pourrait être un débris provenant du LMC après une collision, mais ce scénario pose déjà d'autres questions : quand la collision s'est-elle produite ? Qu'est-il arrivé au gaz ? Comment les plans orbitaux de Sgr et du LMC peuvent-ils apparaître perpendiculaires entre eux ?
D'autre part plusieurs amas globulaires capturés par La Voie Lactée semblent avoir été arrachés à La Naine du Sagittaire et entre autre M 54 ainsi qu'un autre objet Oméga Centauri qui semble correspondre à la partie centrale d'une galaxie capturée et dépouillée de son disque.
LES AMAS GLOBULAIRES : les amas globulaires sont des groupes très serrés d'étoiles concentrées dans un espace sensiblement sphérique de 50 à 300 années-lumière, et présentant une surdensité marquée dans leur région centrale. Ils peuvent contenir plusieurs dizaines, plusieurs milliers, voire plusieurs millions d'objets. On connaît actuellement plus de 150 amas globulaires dans notre Galaxie, la moitié étant situés dans les directions des constellations du Sagittaire d'Ophiuchus et du Scorpion. Sur l'oeuvre on aperçoit à droite M4 ainsi qu'Oméga du Centaure, au centre M13 ou l'amas d'Hercule et à gauche d'autres amas ainsi que M54 complètement à gauche dans la galaxie naine du Sagittaire. Disséminés dans le halo, ils circulent selon des orbites très allongées, qui les portent à environ 300 000 années-lumière du centre galactique puis les ramènent dans les régions centrales de La Voie Lactée (Sagittaire et constellations voisines). Le parcours des amas globulaires autour de la galaxie les oblige à traverser périodiquement le plan galactique, il s'ensuit de fortes perturbations gravitationnelles pour leurs étoiles. A chaque traversée du disque un amas globulaire perd donc progressivement de ses étoiles, et après des centaines de révolutions les amas globulaires sont beaucoup plus pauvres en étoiles qu'il ne l'étaient au moment de leur formation. Les étoiles les ayant quittés sont ensuite dispersées dans le halo, et parmi elles beaucoup d'étoiles âgées sont placées sur le trajet des amas globulaires, on trouve par exemple des courants associés à la Naine du Sagittaire ainsi qu'à la Naine du Grand Chien. Il existe également de nombreux autres amas globulaires dans le halo de galaxies voisines telles M31 et M33.
LE DISQUE est une structure très plate qui concentre la plupart des étoiles jeunes de la galaxie. Il ne suit pas exactement le plan équatorial de la galaxie, cette inflexion appelée « warp » est expliquée par les effets de marée de galaxies proches telles Les Nuages de Magellan.
La structure verticale est composée du disque fin et du disque épais. Le disque fin qui est le plus proche du plan équatorial de la Galaxie est d'environ 1500 à 2000 années-lumière d'épaisseur (sur l'oeuvre en bas à gauche). C'est là que se concentre l'immense majorité d'étoiles jeunes en amas ouverts, ainsi que les nuages moléculaires géants mais cette fois sur seulement 100 à 200 années-lumière d'épaisseur.
DETAIL AMAS GLOBULAIRE M54
M54 est un amas bien visible découvert par Charles Messier le 24 juillet 1778, William Herschel a pu résoudre les couches externes en étoiles de 14ème et 15ème magnitude.
Pendant des années sa distance était estimée entre 50000 et 65000 années-lumière, mais en 1994 une découverte sensationnelle montra que M54 était en fait un membre d'une galaxie naine nouvellement détectée: SagDEG pour « Sagittarius Dwarf Elliptical Galaxy » découverte dans le Groupe Local.
M54 coïncide avec l'une des deux principales concentrations de SagDEG, il est donc probable qu'il se trouve à l'intérieur de cette galaxie à une distance estimée entre 80 et 90 000 années-lumière. A cette distance il serait l'un des plus lumineux amas globulaires connus (magnitude visuelle absolue M-v de -10,01) avec une brillance de 850 000 soleils. Son diamètre atteindrait les 300 années-lumière. On a observé dans cet amas au moins 82 variables reconnues, dont une majorité (55) de type RR Lyrae, mais aussi deux variables rouges semi-régulières avec des périodes de 77 et 101 jours.
M54 est facile à repérer, proche de Zeta Sagittarii l'étoile la plus Sud du Sagittaire, mais du fait de sa grande distance, il reste non résolu même dans de grands télescopes d'amateurs, qui laissent voir seulement la texture granuleuse.
M54 est un amas bien visible découvert par Charles Messier le 24 juillet 1778, William Herschel a pu résoudre les couches externes en étoiles de 14ème et 15ème magnitude.
Pendant des années sa distance était estimée entre 50000 et 65000 années-lumière, mais en 1994 une découverte sensationnelle montra que M54 était en fait un membre d'une galaxie naine nouvellement détectée: SagDEG pour « Sagittarius Dwarf Elliptical Galaxy » découverte dans le Groupe Local.
M54 coïncide avec l'une des deux principales concentrations de SagDEG, il est donc probable qu'il se trouve à l'intérieur de cette galaxie à une distance estimée entre 80 et 90 000 années-lumière. A cette distance il serait l'un des plus lumineux amas globulaires connus (magnitude visuelle absolue M-v de -10,01) avec une brillance de 850 000 soleils. Son diamètre atteindrait les 300 années-lumière. On a observé dans cet amas au moins 82 variables reconnues, dont une majorité (55) de type RR Lyrae, mais aussi deux variables rouges semi-régulières avec des périodes de 77 et 101 jours.
M54 est facile à repérer, proche de Zeta Sagittarii l'étoile la plus Sud du Sagittaire, mais du fait de sa grande distance, il reste non résolu même dans de grands télescopes d'amateurs, qui laissent voir seulement la texture granuleuse.
DETAIL AMAS GLOBULAIRE M13 L'Amas d'Hercule :
M13 ou Le Grand Amas d'Hercule a été découvert en 1714 par l'astronome britannique Edmond Halley. Charles Messier l'observera 50 ans plus tard en 1764 et le cataloguera le 1er juin, et plus tard William Herschell résoudra M13 en étoiles.
M13 est situé dans la Constellation d'Hercule, la période la plus favorable pour l'observer est le début de l'été (fin juin) car il passe à moins de 10° du zénith.
C'est est un amas globulaire comprenant 100 000 à 1 million d'étoiles. Au coeur de l'amas, la densité stellaire est 500 fois plus forte que celle de notre environnement solaire. La dimension de M13 est d'environ 145 années-lumière de diamètre, soit à peu près 20' de diamètre angulaire (minutes d'arc). 90 % des étoiles de l'amas seraient situées dans un diamètre de 64 années-lumière, c'est dire sa densité. L'amas d'Hercule paraît sphérique, et il est très vieux entre 12 et 14 milliards d'années. Dans sa population d'étoiles on note très peu d'étoiles variables, seulement 4 de types RR Lyrae, 3 de type Céphéide et quelques étoiles rouges de type Mira. On a par contre découvert un nombre important de jeunes étoiles, dévoilées par leur vitesse angulaire, et il y a fort à parier que ces étoiles ont été capturées par l'amas.
M13 ou Le Grand Amas d'Hercule a été découvert en 1714 par l'astronome britannique Edmond Halley. Charles Messier l'observera 50 ans plus tard en 1764 et le cataloguera le 1er juin, et plus tard William Herschell résoudra M13 en étoiles.
M13 est situé dans la Constellation d'Hercule, la période la plus favorable pour l'observer est le début de l'été (fin juin) car il passe à moins de 10° du zénith.
C'est est un amas globulaire comprenant 100 000 à 1 million d'étoiles. Au coeur de l'amas, la densité stellaire est 500 fois plus forte que celle de notre environnement solaire. La dimension de M13 est d'environ 145 années-lumière de diamètre, soit à peu près 20' de diamètre angulaire (minutes d'arc). 90 % des étoiles de l'amas seraient situées dans un diamètre de 64 années-lumière, c'est dire sa densité. L'amas d'Hercule paraît sphérique, et il est très vieux entre 12 et 14 milliards d'années. Dans sa population d'étoiles on note très peu d'étoiles variables, seulement 4 de types RR Lyrae, 3 de type Céphéide et quelques étoiles rouges de type Mira. On a par contre découvert un nombre important de jeunes étoiles, dévoilées par leur vitesse angulaire, et il y a fort à parier que ces étoiles ont été capturées par l'amas.
DETAIL AMAS GLOBULAIRE OMEGA DU CENTAURE
Nous découvrons maintenant en bas de l'oeuvre à droite l'amas globulaire Oméga du Centaure ou NGC 5139 qui est présenté dans le zoom. Il est situé à environ 15800 années-lumière du Soleil dans la Constellation du Centaure. Agé d'environ 12 milliards d'années, il contient plusieurs millions d'étoiles de population II, avec une densité stellaire au centre de seulement 0,1 année-lumière de distance entre les étoiles. C'est l'un des rares amas globulaires visibles à l'oeil nu ainsi que M13. Il semblerait que NGC 5139 soit le cœur d'une galaxie naine dont la périphérie aurait été dispersée et absorbée par La Voie Lactée. A l'appui de cette hypothèse on peut citer sa vitesse de rotation élevée, sa forme aplatie et la présence en son centre d'un trou noir d'environ 12000 masses solaires.
Cet amas globulaire a été observé en 1677 par Edmond Halley qui l'identifia comme une étoile, puis dans les années 1830 John Herschel l'identifia comme amas globulaire résolu en étoiles individuelles.
Nous découvrons maintenant en bas de l'oeuvre à droite l'amas globulaire Oméga du Centaure ou NGC 5139 qui est présenté dans le zoom. Il est situé à environ 15800 années-lumière du Soleil dans la Constellation du Centaure. Agé d'environ 12 milliards d'années, il contient plusieurs millions d'étoiles de population II, avec une densité stellaire au centre de seulement 0,1 année-lumière de distance entre les étoiles. C'est l'un des rares amas globulaires visibles à l'oeil nu ainsi que M13. Il semblerait que NGC 5139 soit le cœur d'une galaxie naine dont la périphérie aurait été dispersée et absorbée par La Voie Lactée. A l'appui de cette hypothèse on peut citer sa vitesse de rotation élevée, sa forme aplatie et la présence en son centre d'un trou noir d'environ 12000 masses solaires.
Cet amas globulaire a été observé en 1677 par Edmond Halley qui l'identifia comme une étoile, puis dans les années 1830 John Herschel l'identifia comme amas globulaire résolu en étoiles individuelles.